Toliroise fête ses 20 ans !

Toliroise au Vernis : 20 emplois espérés d’ici trois ans

Depuis le 1er février dernier, Toliroise s’est lancée sur la zone industrielle du Vernis dans la tôlerie, la chaudronnerie et la découpe laser.
Philippe Chambrin, avec ses salariés, et Thierry Picard, de la CCI, devant l'investissement le plus important de la société, une machine de découpe laser.
Philippe Chambrin, avec ses salariés, et Thierry Picard, de la CCI, devant l’investissement le plus important de la société, une machine de découpe laser.

A l’origine de cette société par action simplifiée : Philippe Chambrin, qui a travaillé 21 ans chez Thomson, dont 13 à TMS (Marconi Sonar), dont il était jusqu’à il y a peu responsable du bureau d’études à Brest. Philippe Chambrin, 43 ans, qui avait envie de se lancer, a senti un frémissement sur le marché de la mécanique depuis un an et demi environ. Il a pu démarrer grâce aux besoins en sous-traitance de deux entreprises de la région angevine, Tôle Anjou et la SMPT. Les villes de Nantes et Saint-Nazaire (Airbus, Chantiers…) ont une sérieuse tendance à attirer la main d’oeuvre dans cette région, ce qui a aussi des conséquences sur le niveau de rémunération.

Découpe laser

Toliroise compte, elle, sur une main d’oeuvre stable et sur un élargissement de sa clientèle. Elle a d’ailleurs commencé avec Meunier SA, TE2M et Caïn. Grâce aussi au service Cotraitel des CCI de Bretagne, elle a décroché un marché avec un donneur d’ordre parisien. Philippe Chambrin vise à terme le grand ouest et Paris. Toliroise a investi 3 MF dans un parc de machines, en particulier dans une, de découpe laser, qui représente à elle seule 2,5 MF. Elle peut travailler des tôles d’acier d’un format de 3 m sur 1,5 m, et de 20 mm d’épaisseur. Atouts du procédé : la vitesse d’exécution et la qualité de la finition.

10 MF au bout de trois ans

Cinq personnes travaillent actuellement dans l’entreprise. Son P-dg (et actionnaire majoritaire), table sur une vingtaine d’ici trois ans. Il espère 4,8 millions de francs (HT) de chiffre d’affaires à l’issue du premier exercice et 10 MF à la fin du troisième. Pour créer Toliroise, il a bénéficié des conseils de la Chambre de commerce et d’industrie, en particulier de Thierry Picard, conseiller d’entreprises, Plusieurs types d’aides ont été sollicités. Deux feux verts sont déjà intervenus, un troisième est espéré. Au total, ces contributions représenteraient 630.000 F. La société loue ses locaux à la CUB. Elle lui a demandé de faire une proposition pour un achat éventuel.

 

LE TELEGRAMME – Avril 2001